On a preque tendance à l'oublier tant le passage de Denis Malgin a Lausanne a été éphémère. Mais le No 62 des Zurich Lions a bel et bien enchanté les bords du Léman durant une saison. «C'était il y a quoi? Trois ans?», questionne-t-il. Quatre puisqu'il est arrivé à l'été 2020 à Lausanne. «Le temps passe vite (rires).» Si cette saison paraît lointaine, voire quasi n'avoir jamais existé, il y a une raison. «C'était la saison gâchée par le coronavirus, se souvient-il. C'est un de mes regrets lorsque j'y repense. J'aurais bien aimé jouer dans cette patinoire comble et devant ces fans. Cette année lausannoise a été spéciale.»
Aujourd'hui leader offensif du rouleau compresseur zurichois, Denis Malgin garde de bons souvenirs de son passage à la Vaudoise aréna fraichement ouverte lors de son passage. «Les infrastructures étaient magnifiques et nous avions une bonne équipe. Pour tout dire, je n'aurais jamais cru jouer une fois à Lausanne dans ma carrière.» Et pourtant, il a été attiré au LHC par Petr Svoboda, son ancien agent.
Deux défaites en finale
De son époque vaudoise, Denis Malgin n'a plus trop envie de parler. Surtout avec la perspective d'affronter le LHC en finale de National League. «Je me concentre sur le présent», précise-t-il. Le présent, justement, c'est cet acte I face à certain de ses anciens coéquipiers. «Il doit rester une bonne partie de l'équipe depuis que je suis partie, non?» Un peu moins d'une dizaine de joueurs, pour être précis.
Qualifié en premier pour la finale, Zurich a dû attendre un peu pour connaître le nom de son adversaire. «C'est toujours plus agréable lorsque tu peux vraiment te projeter et vraiment préparer la série suivante», détaille-t-il. Il faut dire qu'en gagnant 4-0 tant son quart de finale que sa demi-finale, l'équipe de la Swiss Life Arena a maximisé son temps de pause. «Si l'on ajoute également les quelques jours avant le début des play-off, cela du repos. Mais nous avons prouvé que nous étions capables de bien gérer ces périodes.»
Le titre? Pas une obsession
Vendredi, l'entraîneur Marc Crawford a même simulé un tiers temps complet en fin d'entraînement. Au menu: power-play, jeu à 5 contre 5 et situations de fin de match sans gardien. «Rien ne remplacera jamais l'intensité des matches, mais nous essayons de nous en rapprocher le plus. Dans l'absolu, je pense que nous aurions préféré une pause un petit peu plus courte, mais on ne peut rien y changer.»
Cette finale sera la troisième en National League pour Denis Malgin, battu déjà à deux reprises dont une mortifiante défaite 4-3 face à Zoug après avoir pourtant mené 3-0. Ce titre de champion après lequel il court ne l'obsède pas. Mais l'attaquant y pense forcément. «Je ne me dis pas 'Je dois gagner, je dois gagner, je dois gagner'. Mais c'est sûr que toute l'équipe souhaite s'imposer. Ce n'est d'ailleurs qu'en équipe que nous pourrons y arriver. Donnons tout pendant encore deux semaines et nous ferons les comptes à la fin.»
Équipe | J. | DB. | PT. | ||
|---|---|---|---|---|---|
1 |  HC Fribourg-Gottéron | 1 | 3 | 3 | |
2 |  SC Berne | 1 | 2 | 3 | |
2 |  ZSC Lions | 1 | 2 | 3 | |
4 |  EV Zoug | 1 | 1 | 3 | |
4 |  Lausanne HC | 1 | 1 | 3 | |
6 |  HC Lugano | 2 | 1 | 3 | |
7 |  EHC Kloten | 1 | 1 | 2 | |
7 |  Rapperswil-Jona Lakers | 1 | 1 | 2 | |
9 |  HC Ambri-Piotta | 1 | -1 | 1 | |
10 |  HC Davos | 2 | -3 | 1 | |
11 |  Genève-Servette HC | 1 | -1 | 0 | |
12 |  EHC Bienne | 1 | -2 | 0 | |
12 |  SCL Tigers | 1 | -2 | 0 | |
14 |  HC Ajoie | 1 | -3 | 0 |