Geoff Ward dort «comme un bébé»
Le coach du Lausanne HC prépare l'acte VII... en faisant la sieste

Le Lausanne HC a préparé dans le calme sa Finalissima face aux Zurich Lions. Surtout son entraîneur, Geoff Ward, qui n'était pas sur la glace pour la pratique de lundi matin et avait une bonne excuse.
Publié: 30.04.2024 à 10:02 heures
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Dernière mise à jour: 30.04.2024 à 10:12 heures
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Grégory BeaudJournaliste Blick

Surprise lundi matin lors de l'entraînement du Lausanne HC: Geoff Ward était absent. Ce sont ses assistants qui se sont chargés de diriger «l'orchestre» vaudois. Par ailleurs, Jiri Sekac, Christian Djoos et Lawrence Pilut n'étaient pas non plus sur la glace lors de cette séance davantage destinée à faire «tourner les jambes» qu'à travailler spécifiquement. Les trois hommes ont profité de l'occasion pour faire une journée sans glace. Et le coach? «Je faisais une sieste», dit-il en rigolant. Vraiment? «Oui oui, vraiment.»

Le technicien canadien a d'ailleurs laissé la liberté à ses joueurs de patiner ou... de faire une sieste. «À mon poste, le plus important est de leur permettre de se préparer, car tout est dans leurs mains désormais. De ma place, je peux évidemment influer sur certaines choses. Leur rappeler quelques détails importants. Mais ce qui est le plus important, c'est la manière dont ils se préparent pour cette échéance.» Au niveau de la logistique, l'équipe est déjà partie ce lundi à Zurich pour y passer la nuit.

«Pas une mauvaise chose»

Samedi, l'équipe de Geoff Ward s'est fait peur en voyant Zurich revenir de 5-0 à 5-3. Puisque la victoire était tout de même au rendez-vous, a-t-on le droit de parler de «bonne chose» du point de vue de l'entraîneur? Il abonde. «Cela dépend de la manière dont les joueurs le message qui leur est transmis. Il y a toujours une manière de raconter une histoire à la fin d'un match pour leur permettre de penser à la suite.»

Geoff Ward mène son Lausanne HC avec une belle sérénité
Photo: keystone-sda.ch

Depuis le début de cette série, les deux équipes ont gagné à domicile. À Zurich, Marc Crawford a toujours su tirer profit de l'avantage du dernier changement, comme Geoff Ward à Lausanne. Toute la mission du technicien du LHC est de trouver un moyen d'inverser cette tendance, désormais. «Marc Crawford sait ce qu'il fait, remarque Geoff Ward. En NHL, il y a peut-être davantage de travail tactique dans le choix des lignes qu'ici. C'est un jeu d'échecs et il est extrêmement bon à mettre les joueurs qu'il veut sur la glace dans de bonnes situations.» Et Geoff Ward, est-il un bon joueur d'échecs? «Je suis plutôt bon au jeu de dames (checkers en anglais dans le texte)

L'avantage du match contre Davos

Ronalds Kenins le dit: Lausanne a l'avantage d'avoir bataillé durant sept matches en quart de finale contre Davos. «Eux, ils ont passé 4-0 et 4-0 pour atteindre la finale, poursuit l'attaquant. Il s'agit de la première fois qu'ils se retrouvent dans cette situation où ils sont vraiment challengés. C'est une bonne chose que nous soyons collectivement déjà passés par un tel match récemment.»

Geoff Ward l'espère également: «C'est toujours bon lorsque tu as la chance de pouvoir vivre des expériences comme celle-ci. Cela rendra peut-être le deuxième match No 7 moins intimidant que le premier. Cela reste à voir, mais c'est possible.» Le coach, lui, a déjà vécu une victoire lors d'un septième match. C'était en 2011 avec les Boston Bruins pour remporter la Coupe Stanley sur la glace des Vancouver Canucks. «Cela ne me rend pas nerveux du tout, précise-t-il. Actuellement, je dors comme un bébé.» Jusqu'au moment où son équipe s'entraîne, d'ailleurs.

La lettre magique de Geoff Ward

Lors de la finale de la Coupe Stanley 2011, Boston a vaincu Vancouver en sept matches. Et avant le dernier acte au Canada, Geoff Ward, alors assistant, avait lu une lettre à la demande de l'entraîneur Claude Julien.

«En fait, c'était une lettre adressée à mes enfants», se souvient l'entraîneur du LHC, rencontré après l'entraînement de lundi. «Le jour du match lors de la sieste, je n'arrivais pas à trouver le sommeil. Alors j'ai décidé de refléter ce qu'il fallait faire pour gagner et j'en ai fait une lettre pour mes enfants. Je me suis dit qu'ils pourraient peut-être comprendre ma situation et en tirer quelque chose plus tard.»

Claude Julien prend connaissance de cette lettre et en imagine rapidement la portée. «Claude m'a demandé de la lire avant le match VII, raconte Ward. Les gars m'avaient demandé si j'avais une copie de cette lettre, mais je n'en avais pas. J'ai perdu cette lettre. Cela fait partie de l'histoire maintenant.»

Quand on lui dit que cette lettre doit avoir sa place au Hall of Fame de la NHL à Toronto, Geoff Ward éclate de rire: «Mais non! Les gars étaient prêts quoi qu'il arrive. Je ne crois pas que cette lettre a changé grand-chose dans ce match. Nos joueurs avaient été suffisamment testés durant ces séries, ils savaient quoi faire. Beaucoup de gens parlent de cette lettre, et si cela a pu aider un seul joueur, alors ça valait la peine. Honnêtement, je ne me rends pas compte de l'impact que cela a eu.»

(ATS)

Lors de la finale de la Coupe Stanley 2011, Boston a vaincu Vancouver en sept matches. Et avant le dernier acte au Canada, Geoff Ward, alors assistant, avait lu une lettre à la demande de l'entraîneur Claude Julien.

«En fait, c'était une lettre adressée à mes enfants», se souvient l'entraîneur du LHC, rencontré après l'entraînement de lundi. «Le jour du match lors de la sieste, je n'arrivais pas à trouver le sommeil. Alors j'ai décidé de refléter ce qu'il fallait faire pour gagner et j'en ai fait une lettre pour mes enfants. Je me suis dit qu'ils pourraient peut-être comprendre ma situation et en tirer quelque chose plus tard.»

Claude Julien prend connaissance de cette lettre et en imagine rapidement la portée. «Claude m'a demandé de la lire avant le match VII, raconte Ward. Les gars m'avaient demandé si j'avais une copie de cette lettre, mais je n'en avais pas. J'ai perdu cette lettre. Cela fait partie de l'histoire maintenant.»

Quand on lui dit que cette lettre doit avoir sa place au Hall of Fame de la NHL à Toronto, Geoff Ward éclate de rire: «Mais non! Les gars étaient prêts quoi qu'il arrive. Je ne crois pas que cette lettre a changé grand-chose dans ce match. Nos joueurs avaient été suffisamment testés durant ces séries, ils savaient quoi faire. Beaucoup de gens parlent de cette lettre, et si cela a pu aider un seul joueur, alors ça valait la peine. Honnêtement, je ne me rends pas compte de l'impact que cela a eu.»

(ATS)

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