Nico Hischier s'est installé dans une famille d'accueil à l'âge de 17 ans en Amérique du Nord. Son objectif il y a sept ans: se perfectionner dans une ligue junior (QMJHL) avec les Mooseheads de Halifax afin de réaliser son rêve de jouer en NHL. Il y est parvenu. Hischier a marqué but sur but, a délivré assist sur assist et s'est amélioré au point d'atteindre son objectif.
Il est vite apparu clairement que l'adolescent de Naters avait tout pour devenir un très grand. Et dans un premier temps, déjà, qu'il avait tout pour se retrouver en tête de la draft Lors du repêchage, organisé chaque année par les ligues professionnelles américaines (NHL, NBA, NFL, etc.), les clubs s'assurent les droits des talents les plus prometteurs. Numéro un: le meilleur. Numéro deux: le deuxième meilleur. Numéro trois: le troisième meilleur. Et ainsi de suite.
Nolan Patrick a été longtemps le grand favori
En raison des performances de Nico Hischier dans les ligues juniors nord-américains, il a été clair très tôt qu'il finirait parmi les deux premiers du repêchage. Un seul joueur était estimé au même niveau que le Haut-Valaisan: Nolan Patrick (25 ans). Le Canadien était à l'époque un peu plus complet que Hischier. Le top talent par excellence. Comme le Haut-Valaisan, Nolan Patrick était considéré comme un excellent patineur avec une technique exceptionnelle.
Alors, qui serait le premier de la draft? Vers la fin de la saison, Nico Hischier a joué de mieux en mieux et a été le premier Suisse à être drafté tout en haut, par les New Jersey Devils. Nolan Patrick a fini deuxième, contrairement à plusieurs pronostics.
L'espoir d'une grande carrière
Ce n'était pas la fin du monde, car tous les top-picks peuvent rêver d'une grande carrière. Dans le cas de Nolan Patrick, celle-ci était prévue en Pennsylvanie. Alors que Philadelphia Flyers étaient sur le déclin, le club rêvait de «reconstruire» avec le jeune homme alors âgé de 17 ans. Le rêve est resté lettre morte.
Sa première saison en NHL n'était même pas vieillie d'un mois qu'une mauvaise surprise survenait: Patrick subissait sa première commotion cérébrale, l'une des trois au cours des deux années suivantes. Il souffrait en outre de migraines chroniques. C'est le début de la descente aux enfers.
Le centre a certes joué 197 fois pour Philadelphie, mais il n'est pas devenu la pierre angulaire prévue. Lors de la saison 2019/20, il n'a plus joué un seul match pour Philadelphie en raison de ses problèmes de santé. «Je vais me battre pour revenir», avait dit le Canadien il y a deux ans. Mais cela ne s'est jamais arrivé. L'année suivante, il a tout de même fait partie de l'effectif des Fleyers, mais il n'a pas réussi à s'imposer et est à nouveau tombé bien bas.
Un nouveau départ à Las Vegas
En 2021, l'ancien concurrent de Nico Hischier a tenté en vain un nouveau départ à Las Vegas, chez les Golden Knights. Même à Sin City, Patrick, qui n'était plus au top niveau en raison de ses blessures, n'a pratiquement plus été utilisé. Depuis cet été, il est sans contrat. «L'un des plus grands malentendus de l'histoire de Philadelphie», ont titré les journaux américains.
Alors que son plus grand concurrent, Nico Hischier, est désormais capitaine des New Jersey Devils, Nolan Patrick se bat pour retrouver sa place sur la glace. Et lutte contre ses blessures chroniques.
Nolan Patrick dément avoir pris sa retraite
La semaine dernière, une annonce de retraite a même fait le tour du monde, tant Nolan Patrick semble au fond du gouffre. Il a certes démenti cette rumeur, mais il a également renoncé à répondre à la question de savoir quand, où et s'il voulait encore continuer.
L'ancien numéro deux de la draft sera-t-il un jour de nouveau un joueur de hockey professionnel? Personne ne le sait. Même pas lui.