La journée de vendredi a été marquée par la première épreuve de breaking de l'histoire des JO. A cette occasion, l'Australienne Raygun – Rachel Gunn de son vrai nom – a proposé une prestation peu conventionnelle qui lui a valu non seulement une élimination, mais également pléthore de railleries et de moqueries sur les réseaux.
Certains internautes l'ont ainsi comparée à Homer Simpson se roulant par terre, tandis que d'autres ont vertement critique un numéro qu'ils considèrent comme indigne des JO. «Il n'y a pas eu de performance olympique aussi forte depuis le 100 m de Usain Bolt à Pékin en 2008», a notamment ironisé un utilisateur du réseau social X.
Face aux moqueries, la breakdanceuse a finalement pris la parole pour répondre à ses détracteurs. «N'ayez pas peur d'être différent, allez-y, montrez-vous, vous ne savez jamais où cela peut vous mener.», écrit-elle dans une story Instagram publiéé vendredi soir.
Critiquée pour sa tenue
Mais Raygun, qui est aussi enseignante à l'Université de Sidney, s'est aussi attirée des critiques d'un tout autre genre. En cause: son choix de porter l'uniforme olympique australien, plutôt que les tenues urbaines habituellement arborées en breaking.
Au micro de la chaîne australienne «Nine Network», la breakdanceuse s'est défendue en assurant que le fait de porter l'uniforme australien était avant tout «une question de fierté». Plus tard sur Instagram, elle a expliqué avoir «hâte de voir si le même niveau d'exigence vestimentaire s'appliquera aux breakeurs garçons». Ces derniers seront en lice samedi sur la place de la concorde.
Preuve que les moqueries ne font pas tout, Raygun a également partagé les nombreux messages de soutien reçus pendant et après sa prestation. «C'est ma prof!!! Félicitations Raygun», écrit notamment un utilisateur enthousiaste. Tandis qu'un autre se réjouit que Raygun fasse «la fierté de l'Australie aux Jeux olympiques».
(Avec ATS)