Raphaël Ahumada, rameur vaudois
«Je vais prendre du chocolat suisse dans ma valise pour les JO»

À Paris, le rameur vaudois Raphaël Ahumada va participer à ses premiers Jeux olympiques. Blick lui a posé 10 questions avant son départ pour la capitale française.
Publié: 28.07.2024 à 08:56 heures
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Matthias DavetJournaliste Blick
10 questions à tous les athlètes romands

«Bonjour [insérez prénom]. Je m'appelle Matthias Davet/Grégory Beaud et je travaille pour Blick en Romandie. Je serai présent aux JO de Paris. Nous souhaitons faire une série d'interview avec tous les athlètes romands sélectionnés. Le but? 10 questions qui seront posées à tout le monde. Est-ce que vous auriez un peu de temps à me consacrer pour s'appeler? Merci et bonne journée.»

Voici le message qu'ont reçu les 37 athlètes romands qui participeront aux Jeux de Paris. Tous (sauf Stan Wawrinka) nous ont répondu et ont joué le jeu. Durant l'intégralité des Jeux de Paris et le jour même de leur première apparition, retrouvez les interviews décalées des Romands sur Blick.

Pour retrouver les autres «10 questions à» déjà publiés, c'est par ici.

«Bonjour [insérez prénom]. Je m'appelle Matthias Davet/Grégory Beaud et je travaille pour Blick en Romandie. Je serai présent aux JO de Paris. Nous souhaitons faire une série d'interview avec tous les athlètes romands sélectionnés. Le but? 10 questions qui seront posées à tout le monde. Est-ce que vous auriez un peu de temps à me consacrer pour s'appeler? Merci et bonne journée.»

Voici le message qu'ont reçu les 37 athlètes romands qui participeront aux Jeux de Paris. Tous (sauf Stan Wawrinka) nous ont répondu et ont joué le jeu. Durant l'intégralité des Jeux de Paris et le jour même de leur première apparition, retrouvez les interviews décalées des Romands sur Blick.

Pour retrouver les autres «10 questions à» déjà publiés, c'est par ici.

plus
1

Si tu devais décrire ton parcours sportif en trois mots, lesquels choisirais-tu?

Oulala… Le premier serait constant. Je n'ai jamais abandonné et j'y suis toujours allé petit à petit. Je n'ai jamais eu d'énormes performances, mais j'ai toujours été en progression. Le plaisir aussi. Par rapport à tout ce que j'ai appris sur ce chemin. J'ai pris du plaisir à faire de l'aviron en club, ça m'a apporté beaucoup. Et le dernier mot serait «équipe», car tout seul, on n'est rien. Beaucoup de gens font partie de ce chemin, pour me soutenir, et sans eux je ne serai pas là.

2

Quel est le premier souvenir que tu as de ton sport?

J'ai tout d'abord fait la semaine d'initiation, au club du Morges. Je me souviens que c'était la dernière de mes vacances scolaires. Il y avait plein de jeunes et il fallait une certaine taille pour entrer dans les bateaux. Ça m'avait plu, j'avais adoré l'ambiance. Ceux qui ramaient déjà, ils venaient pour aider, pour encadrer. J'y ai vu un vrai soutien au sein de l'équipe. Tous étaient plus âgés que moi mais m'ont dit que je ramais bien, que je pouvais être fort. Ça m'a fait un coup de boost à l'égo et m'a fait me dire que je devais continuer. Tout ça s'est déroulé à l'été 2013.

3

Quel a été le moment le plus mémorable de ta carrière sportive jusqu'à présent?

La première fois que je suis devenu champion d'Europe en 2023. C'est le plus haut titre que j'ai décroché. Déjà, gagner une compétition, c'est incroyable… Mais là. On avait fait une course sublime. Cerise sur le gâteau, l'endroit où cela se déroulait – le lac de Bled en Slovénie – est magnifique. Tout était super. Beaucoup de proches avaient fait le déplacement. Et j'étais si jeune, je venais d'avoir 22 ans.

Raphaël Ahumada va vivre sa grande première à Paris.
Photo: CHRISTIAN BRUN
4

Quelle est ta première pensée quand tu te réveilles le matin avant une compétition?

Je me réjouis simplement de faire la compétition. Il y a de l'excitation. Je sais qu'aujourd'hui, ça va envoyer.

5

As-tu une superstition, un rituel ou une habitude bizarre avant une compétition?

Non, je n'ai pas de superstition. On a une routine, oui. Et tout est calculé à la minute près. Mais je ne suis pas quelqu'un de superstitieux.

6

Quelle est la chose la plus étrange que tu vas mettre dans ta valise avant de partir pour les JO?

En tant que poids léger, je vais prendre un pèse-personne et des affaires d'hiver, pour suer un peu. Mais aussi des petits snacks un peu sucrés et du bon chocolat suisse pour quand je pourrai manger après la compétition.

7

Si tu pouvais donner un conseil à un jeune athlète qui rêve de participer aux Jeux olympiques, quel serait-il?

De ne jamais abandonner – tout le temps continuer, y aller pas à pas. C'est normal que des fois il y ait des défaites. Mais il faut y croire et aussi prendre du plaisir. Tu peux prendre du recul et se rendre compte que tu avances quand même. Ça prendra parfois du temps. Mais il ne faut jamais s'arrêter.

8

Quel est ton endroit préféré dans ton canton et pourquoi?

J'adore la nature, les montagnes, mais aussi le Léman. Mais aussi la ville de Lausanne et de Morges, qui sont pour moi les meilleures villes de Suisse. Ça dépend de ce que je recherche, de mon mood. Parfois, j'ai besoin d'être social, de me poser sur une terrasse. Parfois, j'aime aller respirer, être seul dans la nature. Dans le canton de Vaud, on est bien servis. Il y en a pour tous les goûts.

9

Si tu pouvais participer à une épreuve complètement différente de la tienne aux Jeux olympiques, laquelle choisirais-tu et pourquoi?

Je ferais un sport artistique, comme du breakdance. Un sport dans lequel on peut s'amuser, avec davantage de liberté. Le BMX Freestyle aussi.

10

Quelle est la chose la plus surprenante que les gens ne savent pas sur toi?

Ma langue maternelle n'est pas le français, mais l'allemand et l'espagnol. J'ai appris le français à l'école.

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