Le Grec fait polémique
«La femme fait le repas et la vaisselle»: la vidéo sexiste de Tsitsipas

Si Stefanos Tsitsipas ne s'est pas démarqué par ses performances lors du tournoi de Halle la semaine dernière (élimination en 8e de finale), le Grec s'est illustré par un poste moyenâgeux sur son compte Instagram.
Publié: 24.06.2024 à 12:15 heures
Blick Sports

Qu'est-ce qui est passé par la tête du joueur grec après son élimination jeudi 20 juin face à l'Allemand Jan-Lennard Struff. Le tennisman né à Athènes a partagé dans sa story Instagram une vidéo éditée colportant un nombre important de clichés sur les rôles affiliés à chaque genre.

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«L'homme nourrit et protège. La femme multiplie. Il fournit les ingrédients. Je fais le repas.» L'extrait dure un peu moins d'une minute: suffisant pour énumérer un bon nombre d'archaïsmes sur la femme qui reste à la maison pendant que l'homme travaille.

«C'est dégoutant de la part de Tsitsipas»

Parmi les quelque 1,9 million d'abonnés de Stefanos Tstsipas, les remarques ne pouvaient pas passer inaperçues. La vidéo n'a pas manqué de faire réagir: plusieurs comptes ont épinglé la vidéo jugée arriérée. «C'est dégoutant de la part de Tsitsipas. Très déçu», poste un internaute sur X.

Ce n'est pas la première fois que le Grec s'illustre sur les réseaux sociaux. En 2022, il s'était fait remarqué en prenant position sur le féminisme.
Photo: DUKAS
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Le journaliste Ben Rothenberg, un des plus influents dans le monde du tennis, en fait de même: «Entre les nombreuses accusations d'abus contre les joueurs, Kyrgios qui idolâtre Andrew Tate, et maintenant cette histoire (ndlr. la story de Tstsipas), l'ATP a grandement besoin d'une remise en question culturelle concernant les femmes. Bon sang.»

Déjà en 2022

Ce n'est pas la première fois que le Grec se retrouve dans la tourmente sur les réseaux sociaux. En 2022, un de ses tweets sur le féminisme avait mis le feu à la toile: «Le féminisme moderne est passé de l’égalité des sexes à un culte de l’indignation qui cherche à dénigrer les hommes. En quoi est‐ce juste ?»

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