Les regrets de Novak Djokovic
«Un de mes pires matches en Grand Chelem»

La déception est de mise du côté de Novak Djokovic, fraîchement éliminé par Jannik Sinner en demi-finale de l'Open d'Australie. Le No1 mondial n'a pas manqué d'exprimer sa frustration à l'interview.
Publié: 26.01.2024 à 11:50 heures

Le No 1 mondial Novak Djokovic, déboulonné par Jannik Sinner en demi-finale de l'Open d'Australie, estime qu'il a joué «un de (ses) pires matches en Grand Chelem» vendredi à Melbourne.

Comment qualifiez-vous votre match?
«Il m'a complètement dominé aujourd'hui (vendredi). D'une certaine manière, j'ai été choqué par mon niveau, dans le mauvais sens du terme. Il n'y avait pas grand-chose que je faisais bien dans les deux premiers sets. Je pense que c'est un des pires matches que j'ai joués en Grand Chelem. Ce n'est pas très agréable de jouer comme ça. Mais bravo à lui pour avoir tout fait mieux que moi. J'ai essayé, je me suis battu, j'ai réussi à élever un petit peu mon niveau dans le troisième set, j'ai joué un bon tie-break, sauvé une balle de match. Mais, de nouveau, dans le quatrième set, j'ai fait un très mauvais jeu à 2-1. Globalement, mon niveau de jeu n'a vraiment pas été génial.»

Vous n'avez obtenu aucune balle de break du match pour la première fois en Grand Chelem...
«Cette statistique dit beaucoup de choses. D'abord il a servi avec une extrême précision. Moi... C'est difficile à dire. Il y a eu beaucoup de choses négatives dans mon jeu aujourd'hui: retour, déplacement, coup droit, revers... Tout était insuffisant. Lui a fait un match parfait.»

Djokovic a livré l'un de ses plus mauvais matches en Grand Chelem vendredi
Photo: James Ross

Cette défaite marque la fin d'une série de 33 victoires à l'Open d'Australie...
«La série était vouée à se terminer un jour... Au moins j'ai fait tout ce que je pouvais dans des circonstances où je ne jouais pas bien, et j'ai perdu contre un joueur qui a de très bonnes chances de gagner son premier Grand Chelem. Cette ville est très spéciale pour moi, c'est le Grand Chelem où j'ai le plus de réussite. J'espère simplement que j'aurais la chance d'y revenir, de jouer au moins une autre fois.»

Faut-il y voir l'affirmation de la nouvelle génération ou, dans une certaine mesure, un passage de témoin?
«On verra. Je ne sais pas. J'ai toujours des ambitions élevées pour les autres Grand Chelem, pour les JO, et les autres tournois que je jouerai. Ce n'est que le début de la saison. Ce n'est pas le même sentiment que d'habitude. Ca a été incroyablement satisfaisant pour moi de commencer la plupart de mes saisons avec un titre en Grand Chelem et de ne jamais perdre en demi-finales ou en finale de l'Open d'Australie. Cette fois, c'est différent, je n'ai pas joué un tournoi à la hauteur de mes standards, au niveau auquel je joue normalement, ou auquel je m'attends à jouer. Mais ça ne veut pas nécessairement dire que c'est le début de la fin. On verra ce qui se passe dans la suite de la saison.»

(ATS)

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