A l'école Secret Follies
Des hommes qui font du cabaret burlesque? Ça se passe en Suisse romande!

L'école de danse et cabaret burlesque Secret Follies basée sur Lausanne et Genève a l'habitude de clientes féminines. Mais depuis septembre, des hommes viennent y suivre des cours particuliers de cabaret burlesque – renommé «boylesque». Blick est allé à leur rencontre.
Publié: 03.02.2023 à 13:58 heures
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Dernière mise à jour: 15.02.2023 à 17:11 heures

Dénudés, ils se trémoussent sensuellement sur une musique blues. Les lumières du studio sont tamisées et le décor... burlesque. Bienvenue au studio de danse de l'école Secret Follies, dans le quartier de Plainpalais, à Genève. Au sein de ces quatre murs intimistes, on se défait des stéréotypes associés à la féminité ou la masculinité. A coup de ceintures qui claquent, et de chemises qui s'envolent

Le but? Pour certains, s'affranchir de ses complexes. Pour d'autres, simplement s'amuser. Le phénomène en est encore à ses débuts en Suisse, et plus particulièrement en Suisse romande, ce qui laisse l'avantage de baptiser cette pratique d'un nouveau nom: le boylesque (contraction du mot anglais «boy» et de «burlesque»).

En novembre, Blick est allé faire la connaissance de ceux qui font leurs premiers pas dans cette discipline. Et a également rencontré l'unique femme qui a sa place dans ce cours particulier... la professeure. Celle-ci se présente sous son nom de scène: Stacy Phoenix. «Pendant longtemps, je ne me sentais pas légitime à donner ces cours de boylesque, confie-t-elle de prime abord. Mais l'été dernier, j'ai travaillé pour la première fois sur une chorégraphie destinée à des hommes, et j'ai eu énormément de plaisir. Je ne saurai jamais ce que cela fait d'être dans leur peau, mais j'ai l'impression que la pression physique présente sur les femmes pèse aussi sur les hommes.»

Le boylesque, une sorte de thérapie? Qu'en disent les principaux intéressés? Sans plus attendre, Blick vous invite à en savoir plus en vidéo.