Une histoire sans faim
Les gérants d'Inglewood ont un nouveau resto qui va plaire aux familles

Installé dans le nouvel écoquartier des Plaines-du-Loup à Lausanne, Une histoire sans faim est le nouveau projet des frères Limmois, qui géraient les deux restos Inglewood de la capitale vaudoise. Une adresse spacieuse pensée pour les familles.
Publié: 25.11.2023 à 11:59 heures
|
Dernière mise à jour: 28.11.2023 à 09:54 heures
Blick_Fabien_Goubet.png
Fabien GoubetJournaliste Blick

Redonner envie aux parents d'aller au resto: voilà un concept qui intéressera bien des clients potentiels rebutés à l'idée d'emmener leur progéniture manger dehors. C'est la promesse d'Une histoire sans faim, ouvert depuis le 30 octobre à Lausanne.

Du centre-ville de la capitale vaudoise, Christopher et Michaël Limmois ont migré aux Plaines-du-Loup. On connaissait ces deux frangins restaurateurs pour leurs hamburgers chez Inglewood, les voilà passés à autre chose, avec ce nouveau restaurant. Le leur, cette fois, Inglewood étant une franchise dont ils géraient deux adresses à Lausanne.

Déco pop culture des années 1980 et 1990

Sans faim, vraiment? Drôle de nom, pour appâter le client. On comprend un peu mieux en pénétrant dans cet immense resto du nouvel écoquartier des Plaines-du-Loup: il s'agit d'une référence à L'histoire sans fin, le film, sorti en 1984.

Christopher et Michaël Limmois das leur nouveau restaurant des Plaines-du-Loup.
Photo: Blick

Toute la déco est une lettre d'amour à la pop-culture des années 1980 et 1990: Dragon Ball, E.T., Retour vers le futur, Johnny Bravo égayent les murs, par petites touches, sans trop en faire, jusque dans les toilettes décorées avec les VHS des frérots. Des vraies donc, d'époque, que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. Dans tes dents, la Gen Z.

«Après Inglewood, on a voulu notre propre restaurant, raconte Christopher Limmois. On a imaginé quelque chose de plus familial, avec de la place pour les enfants». Au fond de la salle, un grand coin a été aménagé avec des jouets. Les kids peuvent grimper sur des petites chaises pour espionner les cuisines à travers une vaste baie vitrée. «A Inglewood, ma fille voulait toujours venir dans les cuisines, alors on a eu cette idée», glisse le propriétaire des lieux.

Avec une capacité de 95 couverts plus 240 mètres carrés de terrasse donnant sur le parc, les mioches ont de quoi se défouler et brûler l'énergie apportée par les 4 menus enfants, vendus 12 francs. Un prix tout doux, maism qui n'est pas synonyme de nuggets surgelés: pâtes fraîches, viandes locales, pizzas en forme de tête de lapin: les deux frères se donnent de la peine pour que les petites têtes blondes finissent leur assiette et que les parents profitent d'un moment de détente. «On veut faire de cet endroit un lieu de rencontre pour les familles du quartier», assure Christopher Limmois.

Une histoire sans fin du soir au matin

Ils n'ont pas oublié les parents pour autant. Dans ce resto ouvert du matin au soir, on sert des cafés après la dépose à la crèche voisine, des petits-déjeuners dans un coin cosy avec de confortables fauteuils aux couleurs pastel, des lunches pour les employés du quartier, mais aussi des apéros à l'heure de l'afterwork, et bien sûr le service du soir, autour d'une carte fortement axée sur la cuisine italienne. Ça n'arrête jamais. «C'est aussi de là que le resto tire son nom», complète Christopher Limmois.

Dans la salle trône un gigantesque four à pizza napolitain avec une jolie finition mosaïque. Proposées à partir de 17 francs, les pizzas sont légères et excellentes. Fermentation longue durée, ingrédients de choix suisses ou italiens, corniccione alvéolée, dodue et replète: une margherita pour se faire une idée (17 francs), plus une incursion dans celle à la mortadelle et pistaches (26 francs) de l'assiette d'en face m'ont confirmé que c'est de la bonne, parole de pizza-geek.

La pizza mortadelle et pistache.
Photo: Blick

A côté de cela, des assiettes de pasta (pistaches, carbonara, truffe…) sont proposées, et quelques entrées intéressantes dont une sympathique provola panée, servie avec une confiture de figues maison (9 francs). La carte est certes resserrée, mais cohérente, du fait-maison avec des produits de saison bien choisis qui suffisent à se régaler. On trouve également des bières suisses et des glaces de chez Loom.

Les voisins ne s'y trompent pas: depuis l'ouverture, le restaurant fait le plein en soirée et doit refuser des réservations. «Ça démarre fort, on espère que ça va durer, confirme Christopher Limmois. Je pense que ce sera le cas. Je crois vraiment dans ce quartier qui va continuer à grandir: il y aura à terme 11'000 personnes qui vivent ici, c'est autant que la population de Morges!». Il y croit tellement qu'il réfléchit à d'autres projets dans les parages. Une sympathique adresse à laquelle rendre visite, surtout si vous avez des enfants.


Une histoire sans faim
Parc du Loup 5A, Lausanne

Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la