Des currys quali
A Genève, le Ryuko veut faire découvrir les currys japonais

Aux Pâquis, un nouveau restaurant consacré aux currys japonais veut faire connaître aux Genevois ces plats ultra réconfortants
Publié: 05.10.2024 à 12:08 heures
L'intérieur du restaurant mise sur une déco pop.
Photo: Nouhad Monpays
Nouhad Monpays

Des currys japonais? Dans nos contrées, on associe plutôt ce plat à l'Inde ou à la Thaïlande. Mais les currys japonais font partie intégrante de la culture food de l'Archipel, et un nouveau restaurant à Genève, Ryuko, en a fait sa spécialité.

Nichée rue de Fribourg, au cœur des populaires Pâquis, cette nouvelle adresse intimiste et décontractée, se pare d'affiches japonaises pop minutieusement sélectionnées, de vaisselle typique et d'une large reproduction en Lego d’un marché de nuit et de stands de street food. Derrière cette adresse se trouve une famille issue de la communauté japonaise émigrés au Brésil.

Des karee quali

Souvent méconnu en Europe, le curry (karee) est un plat du quotidien (à l’opposé des sushis) très populaire au Japon. Beaucoup plus doux que le curry indien ou thaïlandais, il est souvent élaboré avec du beurre ou de la margarine.

Au menu on découvre un gyutail karee, soit un curry à la queue de bœuf fondante, ainsi qu'un beef karee, au bœuf mijoté et champignons, particulièrement réconfortant, ou les katsu karee à la viande panée croustillante (porc ou au poulet). Plus originaux, on note la présence à la carte d’un nasu karee aux aubergines et à la viande hachée, ainsi qu’une variante végétarienne aux légumes pour laquelle l’équipe a travaillé un mélange de curry aux saveurs puissantes de safran et de truffe pour en intensifier le goût.

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Chez Ryuko, les différents blends de curry sont élaborés maison. Ils contiennent un minimum de 14 épices minutieusement sélectionnées et ramenées directement du Japon, ou achetée à l’épicerie spécialisée Lyzamir.

En plus des currys, on vous conseille de partager les excellentes petites entrées du menu, des gyozas ou karaage par exemple. Attention tout de même de ne pas trop commander car les assiettes, vendues de 26 à 36 francs, sont très copieuses.

Ryuko, que l’on pourrait traduire par «petit dragon», tient son nom de l’année en cours: celle du dragon. Les deux kanjis choisis pour illustrer le mot ryuko signifient aussi «tigre et dragon» en référence à la cheffe Sirlei Rodrigues et au responsable de salle Bruno Conte. Ce dernier, qui parle parfaitement le japonais, est aussi un grand maître de thé qui saura trouver les meilleurs accords.
Rue de Fribourg 10, Genève


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