Des «conséquences massives»
Le G7 met en garde la Russie en cas d'invasion de l'Ukraine

La Russie s'expose à des «conséquences massives» en cas d'invasion de l'Ukraine, a prévenu dimanche la cheffe de la diplomatie britannique Liz Truss à l'issue d'une réunion du G7 à Liverpool en Angleterre.
Publié: 12.12.2021 à 12:20 heures

Ce rendez-vous des ministres des Affaires étrangères du G7 a montré selon Liz Truss «la voix très unie des pays du G7 qui représentent 50% du PIB mondial, et qui sont très clairs (sur le fait) qu'il y aurait des conséquences massives pour la Russie en cas d'incursion en Ukraine».

Le G7 a également adressé un ultimatum à l'Iran sur le dossier nucléaire. L'Iran a une «dernière chance» de négocier sérieusement pour sauver l'accord sur le nucléaire iranien, a prévenu dimanche la cheffe de la diplomatie britannique Liz Truss au terme d'une réunion du G7 qui a aussi mis en garde la Russie contre une invasion de l'Ukraine.

Le G7 s'est également occupé du dossier du nucléaire iranien lors de sa réunion de Liverpool. «C'est la dernière chance pour l'Iran de venir à la table des négociations avec une solution sérieuse à ce problème», a martelé la ministre, dont le pays préside actuellement le groupe des grandes puissances.

Les ministres des affaires étrangères du G7 à Liverpool: de g. à dr. Luigi Di Maio (Italie), Jean-Yves Le Drian (France), Melanie Joly (Canada), Annalena Baerbock (Allemagne), Liz Truss (GB), Yoshimasa Hayashi (Japon), Antony Blinken (USA) et le commissaire européen Josep Borrell.
Photo: Olivier Douliery

«Il est vital qu'il le fasse» car «nous ne laisserons pas l'Iran se doter de l'arme nucléaire», a encore martelé Liz Truss lors d'une conférence de presse à Liverpool, dans le nord de l'Angleterre.

Les négociations indirectes entre l'Iran et les Etats-Unis, par l'intermédiaire notamment des Européens, ont repris fin novembre à Vienne pour tenter de ressusciter l'accord de 2015 censé empêcher la République islamique de se doter de la bombe atomique, devenu moribond à la suite du retrait unilatéral des Etats-Unis trois ans plus tard sous la présidence de Donald Trump.

(ATS)

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