Pour renforcer sa mainmise
Donald Trump propose sa belle-fille Lara à la tête des républicains

Si l'on en croit l'ex-président américain, Lara Trump devrait prendre la tête du Comité national républicain, organe de direction du parti au niveau national. Son beau-père Donald ne tarit pas d'éloges sur l'ancienne présentatrice de télévision.
Publié: 13.02.2024 à 15:20 heures
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Marian Nadler

Il en parlait déjà en privé depuis plusieurs jours, il l'évoque désormais publiquement. L'ex-président américain Donald Trump a annoncé qu'il soutenait sa belle-fille Lara Trump pour succéder à Ronna McDaniel à la tête Comité national républicain (CNR), organe de direction du parti au niveau national. 

Le candidat républicain souhaiterait que le «Grand Old Pary» soit dirigé par une présidence bicéphale composée du chef des républicains de Caroline du Nord Michael Whatley et de sa belle-fille Lara Trump.

«Le CNR doit être un bon partenaire pour l'élection présidentielle», écrit Trump dans une déclaration rapportée par le «New York Times». «Il doit faire le travail que nous attendons du parti national, et le faire de manière irréprochable. Cela signifie de contribuer à garantir des élections justes et transparentes dans tout le pays.»

Forte du soutien de son beau-père, Lara Trump devrait devenir coprésidente du parti républicain.
Photo: keystone-sda.ch
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«Une communicante extrêmement talentueuse»

Dans sa déclaration, Trump a fait des éloges exubérants à sa belle-fille, ancienne présentatrice de télévision aujourd'hui âgée de 41 ans. «Lara est une communicante extrêmement talentueuse», a ainsi déclaré l'ex-président à propos de l'épouse de son fils Eric. «Elle m'a dit qu'elle était prête à relever ce défi.»

Avec Lara Trump et Michael Whatley, deux fervents soutiens de Trump occuperaient des postes de direction importants au sein des républicains et consolideraient ainsi la mainmise de l'ancien président sur l'appareil du parti. L'équipe du candidat républicain prévoit d'imbriquer autant que possible le CNR dans sa campagne. 

En 2021, Lara Trump avait envisagé de se présenter au Sénat américain dans son État d'origine, la Caroline du Nord. Elle s'était finalement rétractée. 

Nikky Haley nettement distancée

Micheal Whatley a largement soutenu les fausses allégations de Trump sur «fraude électorale» lors des élections présidentielles de 2020. En 2023, il s'était déjà porté candidat à la coprésidence, mais avait échoué malgré le soutien de l'ex-président.

Mais ce dernier ne peut pas simplement nommer ses deux favoris à la tête du «Grand Old Party»: ils doivent être élus. Mais l'actuelle présidente du CNR Ronna McDaniel envisage actuellement de démissionner peu après les primaires du 24 février en Caroline du Sud. Un départ qui entraînerait donc une nouvelle élection.

Concernant la primaire républicaine, Nikki Haley reste la seule concurrente de Trump encore en lice. L'ancienne ambassadrice de l'ONU est nettement distancée par l'ex-Président dans les sondages. Ronna McDaniel, qui était restée neutre jusqu'aux primaires du New Hampshire, soutient désormais officiellement une union des républicains derrière Trump.

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