Une portée de 10'000 km
«Satan 2», le missile nucléaire russe capable de raser la France

En menaçant la communauté internationale d'utiliser son artillerie nucléaire, Poutine a choqué l'Occident. Le chef du Kremlin dispose depuis peu d'une arme qui éclipse tout ce que l'on a vu jusqu'à présent.
Publié: 01.03.2022 à 13:50 heures
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Dernière mise à jour: 01.03.2022 à 15:15 heures
Cédric Hengy

L'attaque russe contre l'Ukraine tient le monde en haleine. En menaçant d'utiliser des armes nucléaires, Vladimir Poutine a réussi à s'imposer par la peur. En effet, en plus d'être la première puissance nucléaire, la Russie est depuis peu en possession de «Satan 2»: une arme nucléaire de 30 mètres de long pour un poids de 100 tonnes.

Un monstre à douze têtes

Ce nouveau missile nucléaire, pouvant être chargé de 12 ogives nucléaires a une portée de près de 10'000 kilomètres. Traduction? Il pourrait facilement cibler toutes les grandes villes européennes (comme Paris ou Londres), mais aussi des villes de la côte ouest américaine.

Le nouveau missile russe a une puissance considérable. Il pourrait raser une région comme le Texas ou un pays de la taille de la France, comme le rapporte le journal français «La Dépêche».

L'attaque russe contre l'Ukraine tient le monde en haleine.
Photo: imago images/SNA
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Pensé pour déjouer tous les systèmes

L'Occident est confronté à un grand dilemme. En effet, les missiles de défense classiques sont loin d'être aussi rapides que «Satan 2», et même les boucliers antimissiles sont impuissants face à cette nouvelle arme de guerre, qui peut déployer plusieurs têtes nucléaires en même temps pour contrer ceux-ci.

Le fait qu'il soit équipé d'une technologie furtive lui permet en outre de tromper les systèmes radars ennemis. Seules des armes laser pourraient l'arrêter. Il n'est donc pas étonnant que les Etats-Unis et la Chine s'efforcent eux aussi de développer un missile de ce genre et de rattraper leur retard.

Le nom officiel du fameux «Satan 2»: le «RS-28 Sarmat». Il a été conçu pour remplacer les missiles «R-36M» qui dataient des années 1960 et commençaient à prendre de l'âge. Ils avaient d'ailleurs eux-mêmes surnommés «Satan» par les experts en missiles de l'OTAN.

(Adaptation par Valentina San Martin)

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