Conférence de presse
La Task Force scientifique craint des milliers d'hospitalisations en plus

Durant sa conférence de presse hebdomadaire, la Task force scientifique de la Confédération n'a pas caché son inquiétude au vu de l'augmentation des cas et de la stagnation de la campagne de vaccination. Elle compte sur la troisième dose pour éviter le pire.
Publié: 26.10.2021 à 15:00 heures
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Dernière mise à jour: 26.10.2021 à 15:39 heures
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Jocelyn Daloz

Patrick Mathys, chef de la section gestion de crise et coopération internationale au sein de l'Office Fédéral de la Santé Publique (OFSP), informe sur les derniers développements de la pandémie. Au vu des augmentations des chiffres du Covid, les autorités sanitaires fédérales ne cachent pas leur inquiétude. L'augmentation des cas est constatée dans toutes les régions, avec des variations selon les cantons. L'incidence de l'infection est la plus élevée en Suisse centrale et orientale. C'est dans la tranche d'âge des 10 à 19 ans que le virus circule le plus fortement.

15 000 à 30 000 admissions à l'hôpital supplémentaires

La cheffe de la Task force scientifique Tanja Stadler s'attend à ce que le nombre de cas double tous les quinze jours. Ce qui signifierait qu'avec un certain retard, le nombre d'admissions à l'hôpital devrait également augmenter. Si la vaccination ne progresse pas fortement, la scientifique s'attend à voir entre 15'000 et 30'000 nouvelles hospitalisations dans les prochains mois. Elle rappelle qu'environ 1,6 million de personnes en Suisse ne sont pas encore vaccinées. «Nous voulons tous avoir le moins de mesures possible», dit Tanja Stadler. Elle constate que la protection procurée par la vaccination diminue en efficacité avec le temps, en particulier au sein de la population âgée. La troisième dose pour les personnes de plus de 65 ans pourrait éviter 10'000 à 20'000 admissions à l'hôpital chez les personnes âgées.

Du point de vue de Swissmedic, le fameux «booster» s'adresse donc en priorité aux personnes de plus de 65 ans et aux personnes immunodéprimées, comme le précise son directeur Claus Bolte.

Patrick Mathys, chef de la section gestion de crise et coopération internationale au sein de l'OFSP, durant une conférence de presse en septembre.
Photo: keystone-sda.ch
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