«Nous avons entendu un cri d’horreur»
Christian Constantin a roulé sur son ami Léonard Gianadda avec sa Lamborghini

Léonard Gianadda, âgé de 88 ans, a été victime d'une double fracture samedi soir, après avoir assisté à une représentation du Cirque Knie. Le président du FC Sion pensait qu'il se trouvait avec lui dans son 4x4, explique «L'Illustré», qui a révélé l'histoire.
Publié: 31.10.2023 à 12:10 heures
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Dernière mise à jour: 31.10.2023 à 15:00 heures
Blick

Léonard Gianadda et Christian Constantin passaient pourtant une agréable soirée samedi soir, ayant assisté à une merveilleuse représentation du Cirque Knie. «Nous étions encore sous le charme du magnifique spectacle», explique Hannelore Luy, qui accompagnait les deux hommes. Le président du FC Sion s'est mis au volant de sa Lamborghini Urus et a commencé les manœuvres pour sortir de sa place de parking, pensant que le célèbre galeriste était tranquillement assis à l'arrière. Sauf que celui-ci était encore dehors.

«Soudain, nous avons entendu un cri d’horreur. En réalité, Léonard avait encore une jambe à l’extérieur, qui a passé sous la roue arrière, ce qui l’a projeté face contre terre. C’était épouvantable», a enchaîné la doctoresse.

Léonard Gianadda à l'hôpital de Sion, où il se remet de ce qui est plus qu'une mésaventure.
Photo: Sedrik Nemeh/L'Illustré

«Quand j’ai vu la jambe sous la roue du 4x4 qui fait 2,2 tonnes, j’ai pensé au pire. J’ai hurlé: 'Christian, ne bouge plus le véhicule!' En entendant nos cris, une dizaine d’employés et d’artistes du cirque ont accouru et ont réussi à soulever la voiture. L’ambulance est arrivée rapidement et la prise en charge de l’hôpital de Sion a été formidable», a-t-elle encore expliqué à «L'Illustré», qui a révélé l'affaire.

Une double fracture pour l'artiste

Le célèbre galeriste de 88 ans s’en tire avec une double fracture ouverte du péroné et de la malléole. «Pendant l’accident, j’ai entendu quelqu’un demander si j’étais mort. Dans mon malheur, j’ai encore eu de la chance. Mais je suis malheureux pour Christian», dit-il.

«C’est arrivé si brutalement. En une seconde, nous avons passé d’une soirée magique au cauchemar», explique quant à lui l'architecte valaisan et président du FC Sion.

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