Une puissante figure politique française
Rima Hassan apporte son soutien aux occupants pro-Palestine de l'UNIL

Alors que le mouvement étudiant pro-Palestine gagne toute la Suisse, Rima Hassan, figure franco-palestinienne, salue les occupants de l'Université de Lausanne (UNIL) sur X. Une marque de soutien qui démontre l'ampleur du phénomène.
Publié: 07.05.2024 à 14:25 heures
|
Dernière mise à jour: 07.05.2024 à 14:30 heures
Blick_Antoine_Hurlimann.png
Antoine HürlimannResponsable du pôle News et Enquêtes

Après l’Université de Lausanne (UNIL), l’École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), l’Université de Genève (UNIGE), le mouvement étudiant pro-Palestine s’étend, ce mardi 7 mai, à l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Une mobilisation qui fait écho à des actions similaires menées aux quatre coins du monde.

À Lausanne, l’occupation du hall du bâtiment Géopolis sur le campus de l’UNIL a même pris une tournure internationale puisque Rima Hassan, figure politique franco-palestinienne, candidate La France Insoumise (LFI) aux élections européennes, a publié sur X (anciennement Twitter) des images du blocage. À l’heure où ces lignes sont écrites, cette publication cumule plus de 90’000 vues.

Contenu tiers
Pour afficher les contenus de prestataires tiers (Twitter, Instagram), vous devez autoriser tous les cookies et le partage de données avec ces prestataires externes.

À noter que le député français du Gard Michel Sala va dans le sens de sa camarade: «J’apporte tout mon soutien aux étudiantes et étudiants de l’Université de Lausanne pour la paix et le Cessez-le-feu. Alors qu’Israël vient de lancer son offensive sur Rafah, partout dans le monde, nous devons nous élever contre les massacres de civils en cours.»

Rima Hassan, figure française pro-Palestine, salue ce mardi sur X les militantes et militantes qui occupent le hall du bâtiment Géopolis, à l'Université de Lausanne (UNIL).
Photo: D.R.

De quoi réjouir Lorik Hysen, porte-parole de la Jeunesse socialiste vaudoise (JSV). «Rima nous a validé», s’exclame-t-il, toujours sur le réseau social d’Elon Musk.

La droite prend ses distances

Yohan Ziehli, juriste pour le groupe parlementaire de l’Union démocratique du centre (UDC) à Berne, est beaucoup moins enjoué. «Le 'groupe média' des occupants pro-palestiniens de l’Université de Lausanne affirme aux journalistes que 'Israël n’a pas le droit d’exister', comme l’annonce la «NZZ». Vous soutenez leur démarche?», demande l’ancien vice-président de l’UDC Vaud à Rima Hassan, sans obtenir de réponse.

Contenu tiers
Pour afficher les contenus de prestataires tiers (Twitter, Instagram), vous devez autoriser tous les cookies et le partage de données avec ces prestataires externes.

Marc-Olivier Buffat, député et ex-président du Parti libéral-radical (PLR) vaudois, rebondit quant à lui sur un article de «24 heures». Il critique les activistes: «On ne les entend pas sur le sort des femmes en Iran ou en Afghanistan, les Kurdes, les Ouïgours en Chine, le Soudan ou le Yémen… Y a-t-il des causes plus justes que d’autres? Attention aux risques de manipulation/récupération politique dans un enseignement laïque.»

Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la