Contenu tiers
Pour afficher les contenus de prestataires tiers (Twitter, Instagram), vous devez autoriser tous les cookies et le partage de données avec ces prestataires externes.

Face au miroir
«J’ai joué peut-être deux fois au foot avec mon père»

Dans cet épisode de la saison 2 du podcast «Face au miroir», Barthélémy Constantin raconte sa relation avec son père, Christian Constantin, et explique qu'il a dû travailler dur pour réussir. Blick et Johan Djourou vous livrent son histoire.
Publié: 14.10.2021 à 16:58 heures
|
Dernière mise à jour: 26.10.2021 à 13:47 heures
3 - Valentina San Martin - Journaliste Blick.jpeg
Valentina San MartinJournaliste Blick

Sur le papier, c’est sûr: Barthélémy Constantin est un privilégié, un bourgeois… Bref, un fils à papa. Normal, son père n’est autre que le célèbre promoteur immobilier et big boss du FC Sion: Christian Constantin dont la fortune s’élève à près de 400 millions de francs selon le magazine économique «Bilan». Oui, sauf que si certaines choses peuvent paraître évidentes en théorie, la réalité est généralement un peu plus complexe.

Un podcast présenté par BRACK.CH

Ce podcast vous a été présenté par BRACK.CH, votre magasin en ligne avec plus de 200 000 produits.

Ce podcast vous a été présenté par BRACK.CH, votre magasin en ligne avec plus de 200 000 produits.

À l’occasion de ce nouvel épisode du podcast «Face au miroir», animé par Johan Djourou et coproduit par Blick, Barthélémy Constantin, revient son parcours. Nommé directeur sportif du FC Sion par son papa en 2014, le Valaisan de 26 ans est avant tout est un ami, un fils, un frère, un homme comme les autres.

Le succès se gagne au mérite

Petit, Barth ne voit pas beaucoup ce papa très pris part sa profession. Il ne comprend pas cette absence et se sent parfois un peu délaissé: «J’ai joué peut-être deux fois au foot avec mon père». Une poignée d’années plus tard, le jeune homme sait que c’est pour offrir une belle vie à sa famille que son paternel passait la majeure partie de son temps au travail.

Le travail justement, c’est une valeur centrale dans l’éducation du Valaisan. Hors de question de compter sur les sous de papa et de se la couler douce. Comme plein d’autres ados de son âge, il se trouve des petits boulots. Il vend des ballons de match du FC Sion et travaille même pour Téléverbier. Mais au fond, Barth sait exactement ce qu’il veut: bosser dans le sport. «J’ai toujours adoré le foot et j’ai très vite voulu me tourner là-dedans. Mais mes parents ont exigé que j’aie un papier avant», confie-t-il.

Barth Constantin: «Il faut se battre pour offrir des jours meilleurs au FC Sion»
3:32
Interview Boom:Barth Constantin: «Il faut se battre pour offrir des jours meilleurs au FC Sion»

Le poids du nom «Constantin»

C’est au moment de quitter le cocon familial à Martigny pour entamer des études à Saint-Maurice que le fils Constantin ressent le regard lourd des autres. Les gens savent qui il est et s’en prennent parfois à lui. «Vers 16, 17 ans, lors de mes premières sorties en boîte, je me souviens de m’être bagarré parce que d’autres fêtards insultaient mon père. J’en ai parlé à mes parents et mon papa m’a dit qu’il ne fallait pas faire cas de ce genre de remarques. A partir de là, j’ai ignoré les provocations».

Néanmoins, certaines attaques sont plus subtiles. Au cycle d’orientation, certains lui prêtent des addictions aux drogues dures. Les ragots prennent une nouvelle ampleur au début de l’année 2021. Une page Instagram publie un mème plaisantant sur le fait que Barthélémy Constantin consommerait de la cocaïne à outrance. Pour le jeune homme, c’est la blague de trop. «Le pire dans ces rumeurs, c’est que ça a fait souffrir ma famille», regrette le Valaisan laissant délicatement entendre que ses proches sont ce qu’il a de plus cher.

Aujourd’hui, Barthélémy Constantin sait qu’il doit encore faire ses preuves et peut-être même encore plus à cause du nom qu’il porte. «Mais pour moi, on est avant tout des êtres humains et on a tous quelque chose à apporter dans ce monde», note le jeune homme. Quant à ceux qui associent sa réussite à son père, ils n’ont que peu d’importance à ses yeux. «Si les gens ne veulent pas comprendre que nous sommes deux personnes différentes, tant pis pour eux…»


Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la