«Grâce aux meetings en Suisse»
Après les JO, les sœurs Kambundji parviennent à rester motivées

Onze jours après la cérémonie de clôture des Jeux olympiques, le monde de l'athlétisme reprend ses droits. Ce jeudi, les meilleurs du monde se sont donné rendez-vous à Lausanne, dans le cadre d'Athletissima. Parmi eux, les sœurs Mujinga et Ditaji Kambundji.
Publié: 21.08.2024 à 15:11 heures
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Dernière mise à jour: 21.08.2024 à 15:35 heures
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Matthias DavetJournaliste Blick

Le point culminant de la saison est désormais passé. Les Jeux olympiques de Paris ont pris fin il y a une dizaine de jours et les athlètes sont retournés à la vie «normale». D'ailleurs, nombreux ont fait une petite pause au niveau de l'entraînement entre la fin des Jeux et le retour à la compétition.

Car, comme la plupart des écoliers suisses, il est temps de mettre un terme à cette parenthèse enchantée et estivale. Place à la rentrée. Et celle des stars de l'athlétisme se situe dans la capitale olympique. Les meilleurs du monde vont s'affronter jeudi soir, lors du Meeting d'Athletissima de Lausanne – les perchistes même mercredi, dans le cadre du City Event à Ouchy. Alignées respectivement sur 100 m haies et 100 m, Ditaji et Mujinga Kambundji seront bien évidemment de la partie.

Pourtant, après Paris, Lausanne pourrait presque paraître fade. Les plus de 13'000 personnes (guichets fermés) de l'illustre Pontaise vont avoir de la peine à régater avec le tartan violet et les 75'000 spectateurs du Stade de France. Mondo Duplantis – qui aura sauté la veille – ne sera pas présent pour enflammer le ciel vaudois et tenter de battre un nouveau record du monde. Et, parfois, les athlètes prennent des jours de congé, à l'image du champion olympique de 200 m, Letsile Tebogo, qui prévient qu'il ne «faudra pas trop attendre de lui».

Mujinga (à gauche) et Ditaji Kambundji seront à la Pontaise ce jeudi soir.
Photo: keystone-sda.ch

«L'entraîneur peut devenir plus difficile»

De son côté, Mujinga Kambundji avoue que la semaine dernière a été rude et qu'elle a eu besoin de repos. «J'étais très fatiguée, aussi au niveau des émotions, explique la sprinteuse bernoise. Mais avec Atheltissima, j'ai un nouvel objectif et je m'en réjouis.» Sa sœur se sent également en forme, avec pour but, pour la fin de la saison, de «courir vite et bien me placer lors des courses».

Toutefois, Ditaji avoue qu'après les JO, «l'entraînement peut devenir plus difficile. Mais le plus important, ce sont les compétitions et il faut rester en forme pour y participer. Les meetings, c'est ce qui nous aide à continuer.»

Les sœurs Kambundji ont en plus un avantage par rapport à leurs adversaires: elles vont prendre part à trois compétitions «à la maison» d'ici la fin de leur saison. Lausanne ce jeudi, la Weltklasse de Zurich le 5 septembre prochain et le Galà dei Castelli de Bellinzone quatre jours plus tard. «C'est difficile de ne pas rester motivée avec ces événements en Suisse», sourit Mujinga. Et si Ditaji – qui a vécu ces premiers Jeux à Paris – perd un peu en motivation, elle peut toujours demander des conseils à son expérimentée grande sœur.

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