Mujinga Kambundji
À Noël, on ne peut pas tous manger à la même table

Femme la plus rapide de Suisse, Mujinga Kambundji est également chroniqueuse pour Blick. Ce mois-ci, la Bernoise nous parle de Noël.
Publié: 23.12.2023 à 11:55 heures
Mujinga Kambundji

Noël frappe à la porte. D'ailleurs, dimanche passé, je me suis déjà rendu chez ma grand-mère pour préparer des biscuits. Toutes les années, mes sœurs et moi nous rendons chez elle pour perpétuer cette tradition. À l'époque, mes cousins et mes cousines se joignaient à nous mais, désormais, beaucoup ont des enfants. De mon côté, je continue à y aller et ma tante distribue ces boîtes de biscuits à chaque famille le 24.

Mais avant cela, j'ai déjà un premier «repas de Noël». Le 23 au soir, je vois des amis et mes sœurs. C'est surtout un moment pour se retrouver toutes ensemble, lorsque les agendas sont moins chargés. Par exemple, ma sœur Muswama – qui habite à Londres – revient toujours en Suisse pour les fêtes. Par contre, on ne se fait pas de cadeau, ce n'est pas le but. Et cette année, on s'est même permis de faire venir un chef. Ça va être sympa!

Chez ma grand-maman le 25

Le 24 décembre, nous sommes en plus petit comité. Il y a mes parents, mes sœurs et ma tante. Par contre, le 25, il y a du monde chez ma grand-maman. Nous sommes une bonne quinzaine. Et encore, à l'époque, nous étions quasi 30 – mais mes cousins et mes cousines peuvent moins venir.

Mujinga Kambundji passe Noël en famille.
Photo: Instagram

On était obligé de manger en plusieurs étapes, car on ne pouvait pas tous manger à la même table. Le salon n'est pas grand et même maintenant, on ne peut pas tous s'asseoir. Mais comme la cuisine est à côté du salon, d'autres sont à côté du fourneau en pierre-ollaire ou le canapé pendant que les premiers se nourrissent.

Le 26 de retour à l'entraînement

Et vous vous demandez peut-être ce qu'il en est au niveau personnel? Noël représente le temps en famille, mais aussi un moment de calme. Normalement, durant les fêtes, personne ne travaille donc on m'appelle rarement pour des interviews ou des shootings.

Mais professionnellement, ça peut être compliqué. Je m'entraîne le 26 mais les stades sont généralement fermés et il faut trouver des endroits. Le 25, je fais toujours une pause mais c'est le seul jour que je m'autorise. Comme ensuite il y a Nouvel An, je ne peux pas me permettre de faire du off six jours en deux semaines. Peu importe le calendrier et les fêtes.

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Mais ne vous inquiétez pas, j'aime cela. Et je peux quand même profiter à fond: je ne regarde pas ce que je mange et je m'autorise un verre de vin le jour de Noël. Le 26, l'entraînement n'est heureusement pas trop dur pour mon corps.

Je profite également de cette dernière chronique de l'année pour vous souhaiter à toutes et tous de bonnes Fêtes et je me réjouis de vous retrouver en 2024, sur la piste et sur Blick.

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