Pauline Brunner déjà éliminée
«Perdre pour une touche, ça fait toujours chier»

Les Jeux olympiques de Pauline Brunner n'auront duré qu'un combat. L'escrimeuse neuchâteloise a été éliminée en 16es de finale par l'Américaine Hadley Husisian lors de la mort subite (11-12). Forcément, elle était déçue.
Publié: 27.07.2024 à 12:31 heures
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Dernière mise à jour: 27.07.2024 à 12:30 heures
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Matthias DavetJournaliste Blick

Le cadre était immense. La déception de Pauline Brunner également. L'escrimeuse neuchâteloise était l'une des premières Suissesses engagées lors de ces Jeux olympiques, dans le magnifique Grand Palais de Paris. Mais la piste bleue du monument parisien ne lui a pas souri. Elle a perdu son premier (et donc seul) duel dans ces JO face à l'Américaine Hadley Husisian (11-12).

D'emblée, le combat était mal parti pour Pauline Brunner. Après la première touche de son adversaire, elle a changé d'épée. «Je ne la sentais pas», explique-t-elle, un sourire en coin, après son élimination. La suite s'est mieux déroulée mais elle s'est quand même inclinée au bout du bout.

«Là, tout de suite, je suis déçue, lâche-t-elle. C'est normal. En une touche, ça fait toujours – on va dire comme ça – chier.» La Neuchâteloise se dit également énervée car elle n'a pas suivi son plan d'attaque. «Je savais ce que je voulais faire mais je n'ai jamais réussi à trouver la bonne distance avec elle», analyse-t-elle.

Pauline Brunner a été éliminée en 16es de finale du tournoi d'escrime.
Photo: keystone-sda.ch

«Quelques petits regrets»

Alors qu'elle menait 5-2, Pauline Brunner a reculé dans son terrain – «mais ça n'a pas fonctionné», explique-t-elle calmement. Heureusement pour elle, la déception n'est pas non plus incommensurable: «Il y a quelques petits regrets, mais pas de trop grands non plus.»

Dans ce cadre du Grand Palais, la Neuchâteloise a-t-elle quand même pu profiter de l'ambiance? «Oui, mais j'aurais voulu pouvoir le faire davantage», répond-elle. Et en ce qui concerne une pression un peu plus intense, elle avoue qu'il faut «faire beaucoup de relaxation car le stress monte. Nous, les escrimeurs, n'avons pas l'habitude d'un tel stade. J'aurais voulu y entrer une deuxième fois.» Malheureusement pour elle, tout cela ne s'est joué qu'à une touche.

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