«Question difficile»
Michel Aebischer se sent-il davantage romand ou alémanique?

Grand artisan de la victoire de samedi face à la Hongrie, Michel Aebischer avait rendez-vous avec la presse ce lundi matin. L'occasion d'évoquer ses origines, le déménagement forcé de la Nati et le match à venir face à l'Écosse.
Publié: 17.06.2024 à 11:25 heures
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Dernière mise à jour: 17.06.2024 à 12:32 heures
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Bastien FellerJournaliste Blick

Ce lundi, c'était au tour de Michel Aebischer de se présenter devant la presse, deux jours après avoir brillé face à la Hongrie (3-1). Une récompense pour lui donner envie de continuer à performer pour se retrouver à nouveau sur le devant de la scène? Possible, mais peu probable. Non pas qu'il ne souhaite plus jouer et impressionner durant le tournoi, non, le milieu de Bologne est tout simplement un joueur d'équipe avant tout.

Le replacement sans sourciller du Fribourgeois, qui a ainsi vécu «36 heures intenses» depuis l'annonce de Murat Yakin, dans un rôle de piston gauche samedi le montre d'ailleurs bien. Mais à ce propos, au vu de ses origines et de son aisance en français comme en allemand, se sent-il davantage comme un Romand ou un Alémanique? «Question difficile, rigole-t-il. Non, plus Suisse-Allemand. J'ai grandi à Heintenried et nous parlons allemand là-bas. Donc, tu es Fribourgeois, mais tu te sens davantage Suisse-Allemand.»

Attention tout de même à l'Écosse

Quoi qu'il en soit finalement, c'est pour la Suisse toute entière que le milieu de terrain veut performer. Et après la victoire lors du premier match de la phase de groupes, Michel Aebischer et l'équipe de Suisse comptent bien poursuivre sur leur lancée face à l'Écosse. Une équipe sèchement battue 5-1 lors du match d'ouverture face à l'Allemagne.

Michel Aebischer est le polyglotte de l'équipe de Suisse.
Photo: TOTO MARTI
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Mais le milieu de terrain ne fait pas fie de ce résultat, mais sait bien que la rencontre de mercredi sera bien différente. «Ce n'est pas parce qu'ils ont manqué leur premier match qu'ils ne sont pas dangereux, prévient-il. Il faudra bien se préparer.»

Le déménagement? Pas un problème pour la Nati

Pour le Fribourgeois, il sera important d'être bon au milieu de terrain, là où réside d'après lui la force des Écossais et par la même occasion là où se trouve sa position naturelle sur le terrain. «C'est le cœur du jeu, les Écossais ont de bons milieux de terrain, analyse-t-il, lui qui évolue aux côtés de Lewis Ferguson à Bologne. Il sera important de garder la balle, qu'ils ne l'aient pas pour que nous ayons le contrôle du match. Il faudra aussi la récupérer le plus rapidement possible lorsque nous la perdrons.»

Mais pour préparer cette rencontre, l'équipe de Suisse est contrainte de déménager et de quitter provisoirement le cadre forestier du Stadion am Waldau pour le centre d'entraînement plus citadin du VFB Stuttgart. Une situation qui n'embête pas plus que ça Michel Aebischer. «Nous sommes contents d'avoir pu trouver une solution. Nous déplacer deux fois 30 minutes avant ce match contre l'Écosse n'est pas un problème. Nous avons hâte de nous retrouver dans un bon endroit, sur un nouveau terrain. C'est positif que quelque chose ait été fait et nous sommes heureux de ne devoir déménager que deux jours et de pouvoir nous entraîner à nouveau ici par la suite.»

Place donc maintenant à la préparation de cette deuxième journée de la phase de groupes pour, pourquoi pas, déjà s'assurer une place pour les 8es de finale mercredi à Cologne.

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