Une Squadra Azzurra méfiante
L'Italie se prépare à tout face à la Suisse, y compris aux tirs au but

Luciano Spalletti ne veut rien laisser au hasard face à la Suisse. Miraculée de la phase de poules, la Squadra Azzurra s'attend à une Nati bien organisée et s'imagine assez bien devoir passer par les tirs au but pour se qualifier samedi à 18h à Berlin.
Publié: 28.06.2024 à 19:53 heures
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Tim GuilleminResponsable du pôle Sport

Là où l'Italie a gagné la Coupe du monde 2006, au stade olympique de Berlin, Luciano Spalletti n'a pas voulu se montrer trop confiant avant d'affronter la Suisse. «Nous devons nous rendre compte que nous ne pouvons pas permettre d'avoir un déficit de concentration comme nous en avons eu par moments lors des trois premiers matches», a expliqué le sélectionneur de la Squadra Azzurra, lequel a donné des indications quant à sa composition d'équipe.

Federico Dimarco est forfait à 100%

Riccardo Calafiori étant suspendu, sa position de défenseur central sera occupée par Gianluca Mancini, de l'AS Rome. Federico Dimarco sera quant à lui forfait. Alessandro Bastoni, incertain aux dernières nouvelles, devrait être en mesure de tenir sa place, mais rien n'est sûr. «Nous devons encore évaluer son état demain», a dit le technicien italien.

L'une des interrogations principales concerne le poste d'attaquant de pointe, où Mateo Retegui et Gianluca Scamacca sont en compétition. «Ce sera l'un des deux», a souri Luciano Spalletti.

Luciano Spalletti se méfie bien sûr énormément de l'équipe de Suisse.
Photo: AFP

Un joueur suisse à surveiller? Granit Xhaka

Invité à dire ce qu'il pensait de l'équipe de Suisse et à sortir un joueur en particulier, le Mister a commencé par dire tout le bien qu'il pensait de Murat Yakin. «Il a bien organisé son équipe, laquelle a montré ses qualités contre l'Allemagne. Son équipe est forte. Et si je dois citer un joueur, ce serait Granit Xhaka, un joueur de niveau international.»

«Notre qualification est méritée»

Si Luciano Spalletti est conscient que la phase de poules a été compliquée, et que l'Italie serait déjà en vacances sans la percée de Riccardo Calafiori et la finition parfaite de Mattia Zaccagni à la 98e minute du match face à la Croatie, il n'en semble pas perturbé. «Cette qualification, nous l'avons obtenue à la dernière seconde, c'est vrai. On peut la trouver chanceuse, mais selon moi, elle est méritée. Nous sommes maintenant au cœur de la compétition, avec une élimination directe, et cela change tout. J'espère voir quelque chose en plus en termes de personnalité et de qualité de la part de mon équipe.»

Gianluigi Donnarumma est lui aussi conscient que la partie face à la Suisse sera compliquée. «Il sera interdit de leur faire le moindre cadeau. La Suisse est une équipe qui vient presser et qui veut voler le ballon rapidement pour jouer vertical. C'est une équipe physique, qui menait 1-0 contre l'Allemagne et continuait à presser, ce qui veut dire beaucoup de choses. Il faudra varier notre jeu, parfois sortir depuis derrière et à d’autres moments jouer plus direct vers notre avant-centre. Le jeu est différent au fil des 90 minutes et il faudra bien comprendre quand jouer et quand ne pas jouer. Il ne faut pas leur faire confiance car si nous perdons des ballons dangereux, nous leur offrirons des possibilités», a déclaré le gardien italien, excellent depuis le début du tournoi.

L'Italie s'est exercée aux tirs au but

La Squadra Azzurra ne veut rien laisser au hasard et a ainsi déjà pensé aux conséquences d'un match nul après 120 minutes. «Nous nous sommes entraînés aux tirs au but. On doit être prêts à tout, cela peut se terminer ainsi. Nous avons besoin que chaque joueur soit prêt. Il peut tout se passer, un titulaire peut sortir, et tout le monde doit être prêt à tirer un penalty le cas échéant», a assuré Gianluigi Donnarumma.

Gianluigi Donnarumma sera l'un des grands atouts de la Squadra face à la Suisse samedi à Berlin.
Photo: Getty Images

«Il sera capital de bien gérer les émotions en cas de penaltys. On peut les exercer, mais recréer le contexte, c'est compliqué. Quand on les tire à la fin des entraînements, ils sont tous beaux… Mais après 120 minutes dans un stade plein, c'est autre chose. On s'y prépare», a quant à lui prévenu Luciano Spalletti.

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