Le Genevois signe à Sandefjord en D1 norvégienne
Loris Mettler: «Je n'ai plus de plafond de verre»

Loris Mettler a réussi son pari: le Genevois a signé en première division norvégienne. Et c'est plein d'ambition et avec l'équipe de Suisse dans un coin de sa tête que le milieu va entamer cette nouvelle aventure.
Publié: 09.01.2024 à 13:21 heures
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Dernière mise à jour: 09.01.2024 à 13:34 heures
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Bastien FellerJournaliste Blick

Mission accomplie pour Loris Mettler! Le milieu de terrain genevois de 25 ans nous faisait part l'été dernier de son ambition de rejoindre une première division au terme de sa première saison en Norvège, et c'est désormais chose faite depuis sa signature, jusqu'en 2026, avec Sandefjord.

Un destin que l'ancien joueur d'Étoile Carouge a su forcer sur le terrain avec sept buts et sept passes décisives en 27 matches de championnat l'an dernier. Des statistiques excellentes, auxquelles il faut encore ajouter deux réalisations et deux assists en cinq matches de Coupe. Pensait-il que cela allait être aussi rapide? «Je n'y pensais même pas vraiment, car j'étais très concentré sur ce que j'avais à faire durant la saison. Le chemin m'importait davantage que le résultat. Je faisais les choses bien et, plus l'échéance avançait, plus j'y pensais. Ce qui m'a d'ailleurs causé un petit coup de mou. J'avais beaucoup d'appels d'agents qui voulaient me signer et des intérêts d'un peu partout.»

Bientôt entraîné par le père de Martin Odegaard

Une situation peu habituelle pour Loris Mettler, mais dont il a pu tirer le maximum. «Cela n'a pas été facile à gérer, car c'était la première fois, mais c'était très intéressant, se rappelle-t-il. Cela sera probablement amené à se reproduire, ce que j'espère, et c'était bien pour moi de voir comment gérer ce genre de situation pour continuer à performer. J'ai beaucoup grandi et muri l'année dernière et je pense que c'est cela qui m'a permis de signer en première division.»

Loris Mettler (centre) s'est engagé pour trois saisons à Sandefjord en première division norvégienne.
Photo: Sandefjord
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Après s'être entouré d'un agent local qu'il estime beaucoup, son choix s'est finalement porté vers le Sandefjord Fotball. Une équipe d'ailleurs entraînée par le père d'un certain Martin Ødegaard, capitaine d'Arsenal. Un club et un entraîneur qui ont tout fait pour convaincre Loris Mettler de les rejoindre. «Mon nouveau club me voulait énormément et a réalisé un gros investissement, continue-t-il. Le coach aussi en faisant six heures de route pour venir me voir avec la volonté de m'expliquer ce qu'il attendait de moi et me présenter sa philosophie. C'était très professionnel.»

Une belle opportunité à saisir

Tout comme l'environnement dans lequel le Genevois va évoluer. «Les infrastructures sont superbes. Tout ce qu'il faut pour performer se trouve dans un même complexe. Tu sens que tu changes de dimension.» À commencer par la très sympathique Jotun Arena que le milieu espère prochainement émerveiller par son talent.

«Je ne veux pas arriver là-bas avec la mentalité du petit nouveau, mais être le plus vite possible un leader, tout en me laissant le temps nécessaire pour m'adapter à mes nouveaux coéquipiers avec l'humilité nécessaire. Je veux montrer de quoi je suis capable et m'imposer.» D'autant plus que le Genevois ne manque pas d'ambition et sait que les confrontations face aux grands Bodø/Glimt, Molde et Rosenborg pourraient encore orienter la suite de sa carrière.

«L'équipe de Suisse? Je n'ai plus de plafond de verre»

«Ce nouveau championnat me permettra de me situer en me confrontant aux meilleurs, se réjouit-il. Le premier match se jouera à Rosenborg, devant beaucoup de fans et c'est un rêve qui se réalisera. Je me réjouis de découvrir cela et d'enfin vivre le football comme je l'espérais. Et on ne sait jamais, pourquoi pas découvrir la Coupe d'Europe prochainement. Tout comme l'équipe de Suisse. Je me laisse la porte ouverte, je n'ai plus de plafond de verre. Du moment que tu performes davantage que les autres, tu attires l'attention du sélectionneur. Ce n'est pas quelque chose que je vise à court terme, mais que je garde en tête.»

Côté privé aussi, ce transfert a du bon. Fini l'isolement dont le Genevois nous faisait part l'été dernier. «Je suis content de déménager dans une grande ville, proche d'Oslo et au bord de la mer. Il y aura plus de vie sociale et plus de facilité pour ma famille pour venir me voir grâce à l'aéroport qui se trouve à proximité. Tout est bien goupillé. Une année sans vie sociale m'a suffi», rigole-t-il.

Mais place maintenant aux choses sérieuses et à la reprise des entraînements, prévue ce mercredi, pour préparer au mieux cette saison 2024 que Loris Mettler espère belle.

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