Le mythique Manchester United est en vente depuis près d'un an et une compétition avait lieu entre un investisseur qatari et Jim Ratcliffe, fondateur d'Ineos, pour savoir qui en deviendrait le nouveau propriétaire. Mais le cheickh Jassim ben Hamad al-Thani, patron de la Qatar Islamic Bank (QIB), s'est récemment retiré des négociations.
La raison? Un écart financier trop important entre l'offre, estimée à environ 6,4 milliards de dollars, et la demande de la famille Glazer, 10 milliards de dollars. Une somme exorbitante compte tenue de la valeur en bourse du club mancunien, 3,2 milliards de dollars, d'après une étude du cabinet KPMG réalisée en 2018. La faute également à un profond désaccord au sein de la famille américaine. En effet, quatre des six enfants souhaiteraient se débarrasser du club, alors que deux d'entre eux veulent garder des parts.
Entrée comme actionnaire minoritaire
Cette différence devrait donc profiter à l'homme d'affaires anglais qui, contrairement aux Qataris, souhaiterait «simplement» entrer dans le capital du club anglais à hauteur de 25%. D'après le «Daily Mail», une offre, dont le montant n'a pas filtré, aurait d'ailleurs été soumise et un accord trouvé entre Jim Ratcliffe et le clan Glazer. Reste maintenant au conseil d'administration de United d'approuver cette entente, ce qui devrait être fait durant la semaine à venir.
Le propriétaire de l'OGC Nice et du Lausanne-Sport se verrait donc impliqué dans un autre projet sportif, d'une envergure bien plus importante que ceux des deux clubs qu'ils possèdent déjà. Faut-il de ce fait s'inquiéter du côté des fans du LS?
Quel avenir pour le LS?
La tendance serait plutôt du côté du «oui». En effet, le club vaudois semble déjà être laissé de côté, loin derrière son cousin niçois et les investissements importants qui y sont réalisés. Cet été, par exemple, 43,5 millions d'Euros ont été investis sur le mercato des Aiglons, alors que du côté vaudois, de nouveaux joueurs sont arrivés pour un montant total de 4,1 millions d'Euros seulement, et ce malgré la remontée dans l'élite du LS. Pire encore, ces dernières années, les meilleurs joueurs niçois en quête de temps et prêtés en Suisse, comme Andy Pelmard et Dan Ndoye, ont atterri du côté de... Bâle.
Ainsi, en voyant le grand Manchester United intégrer, même en partie, la galaxy Ineos, l'inquiétude est légitime. D'autant plus qu'en n'achetant «que» 25% du club, Jim Ratcliffe et son équipe n'auraient pas la main mise sur la vie de l'équipe et ne pourrait donc potentiellement pas envoyer au LS des éléments prometteurs en quête de temps de jeu.
La destination du Sud de la France serait d'ailleurs probablement privilégiée puisque le championnat de France est d'une qualité supérieure à la Super League. Quel avenir donc pour le LS? L'avenir nous le dira, mais ce Lausanne-Sport mérite d'être pris au sérieux et espérons, pour notre championnat et son attractivité, qu'il le soit.
Équipe | J. | DB. | PT. | ||
|---|---|---|---|---|---|
1 |  FC Lugano | 6 | 4 | 13 | |
2 |  Servette FC | 6 | -3 | 12 | |
3 |  FC Zurich | 5 | 6 | 11 | |
4 |  FC Lucerne | 6 | 4 | 11 | |
5 |  FC Bâle | 6 | 9 | 10 | |
6 |  FC St-Gall | 5 | 5 | 10 | |
7 |  FC Sion | 6 | 4 | 10 | |
8 |  Yverdon Sport FC | 6 | -4 | 5 | |
9 |  Grasshopper Club Zurich | 6 | -4 | 4 | |
10 |  FC Lausanne-Sport | 6 | -7 | 4 | |
11 |  FC Winterthour | 6 | -7 | 4 | |
12 |  Young Boys | 6 | -7 | 3 |