Qui concurrencera Odermatt?
Les questions les plus brûlantes sur la nouvelle saison de ski

Avant le coup d'envoi du géant de Sölden, Blick répond aux questions les plus brûlantes sur le prochain hiver de la Coupe du monde.
Publié: 27.10.2023 à 09:24 heures
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Marcel W. Perren et Mathias Germann

Qui sera dangereux pour la Suisse au classement des nations?

Au cours des 50 dernières années, deux nations ont remporté ce classement. L'Autriche a triomphé 41 fois, la Suisse neuf fois. Cet hiver encore, aucun autre pays ne remportera ce trophée. Seuls les Autrichiens pourraient nous défier sérieusement. Mais comme les cadres de Swiss-Ski comptent plus de vainqueurs et de podiums que ceux de l'ÖSV, presque tout parle en faveur d'une dixième victoire helvétique.

Qui peut arrêter Marco Odermatt au classement général de la Coupe du monde?

Sur le papier, les Norvégiens Aleksander Aamodt Kilde et Henrik Kristoffersen, l'Autrichien Marco Schwarz, le Français Alexis Pinturault et le Valaisan Loïc Meillard sont les «chasseurs d'Odi» les plus dangereux. Mais si le Nidwaldien ne se blesse pas, ce quintette devra se contenter de rôles d'outsiders dans la lutte pour le grand globe. En effet, Odermatt s'est encore renforcé par rapport à ses victoires au classement général de la Coupe du monde en 2022 et 2023.

Lara Gut-Behrami peut-elle décrocher le grand globe de cristal?

C'est inimaginable au vu de la force de Mikaela Shiffrin. Certes, Gut-Behrami a terminé deuxième au classement général de la Coupe du monde l'hiver dernier, mais son retard sur la star américaine était énorme (1217-2206). À moins d'une blessure ou d'une succession d'abandons, il est difficile de priver l'Américaine du grand globe.

Blick est presque certain que Marco Odermatt remportera le classement général de la Coupe du monde pour la troisième fois consécutive.
Photo: keystone-sda.ch
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Qui sera l'étoile montante suisse de la saison?

Niels Hintermann compte jusqu'à présent une victoire en descente à son palmarès de la Coupe du monde. Lors de sa préparation pour l'hiver prochain, le Zurichois a fait de tels progrès que nous pouvons nous attendre à ce que le skieur de 28 ans obtienne des résultats de premier plan dans la discipline reine.

Quelles sont les Suissesses qui vont surprendre?

Delia Durrer a beaucoup de potentiel pour briller sur les pistes de vitesse. Il ne faut pas (encore) s'attendre à des podiums de la part de la jeune femme de 20 ans, mais elle pourrait tout à fait décrocher le top 10. Dans les disciplines techniques, il faut mentionner Camille Rast, qui est de nouveau sur les rails après des blessures et un changement de matériel raté. Elle doit encore se frayer un chemin vers les premiers numéros de dossard. Si elle y parvient, le top 3 lui tend les bras.

Sans les championnats du monde et les Jeux olympiques, quel est le point culminant de la saison chez les hommes?

D'un point de vue purement sportif, ce sont les classiques de Kitzbühel, Wengen, Adelboden et Schladming. Mais la première descente du Cervin suscite également un très grand intérêt auprès des médias internationaux. Jusqu'à présent, les Zermattois ont accrédité 150 journalistes, ce qui correspond à la dimension d'Adelboden.

Et qu'en est-il des femmes?

Pas moins de huit courses ont lieu cet hiver en Suisse. Zermatt, St. Moritz et Crans-Montana sont les destinations. Pour le reste, il y a un mélange de courses très varié. Outre les descentes du Cervin, Mont-Tremblant, dans la province canadienne du Québec, figure pour la première fois au calendrier.

Qu'est-ce qui préoccupe actuellement les stars du ski?

La nouvelle règle sur le fartage! Pour des raisons écologiques, la FIS a interdit le fartage avec des produits contenant du fluor. Les skis sont donc testés après la compétition avec un appareil de mesure pour déterminer la teneur en fluor à la pointe, au milieu et à la fin. Si l'appareil s'allume trois fois en rouge, la disqualification est prononcée. Le gros problème est que l'appareil nouvellement conçu a fourni des mesures erronées lors de divers tests, car il a confondu l'émulsion régulière avec le fluor. Mais ce n'est pas tout: comme les skis des pisteurs ne sont pas contrôlés, il y a un risque que ceux-ci introduisent du fluor sur la ligne idéale lors d'une interruption de la course. Ce qui pourrait avoir pour conséquence que la substance interdite reste accrochée à un revêtement de ski de compétition.


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