Scandale en France
L'affaire du bizutage à caractère sexuel en cuisine fait pschitt

L’affaire du bizutage à caractère sexuel éclatait le 28 décembre dernier après la révélation dans la presse du renvoi du chef étoilé Aurélien Largeau de l’Hôtel du Palais de Biarritz. L'enquête est classée sans suite, révèle ce lundi 8 janvier France Bleu Pays basque.
Publié: 09.01.2024 à 11:14 heures
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Dernière mise à jour: 09.01.2024 à 11:15 heures
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Antoine HürlimannResponsable du pôle News et Enquêtes

Épilogue, dans l’affaire du soi-disant bizutage à caractère sexuel dans les cuisines de l’Hôtel du Palais de Biarritz, en France. L’enquête pour «agression sexuelle et violence» va en tout cas être classée sans suite, annonce le procureur de la République de Bayonne, Jérôme Bourrier, auprès de France Bleu Pays basque, note ce lundi 8 janvier «Le Parisien». L’absence de contrainte dans le traitement infligé à un employé de l’hôtel a été relevée par le magistrat.

Pour mémoire, l’affaire éclatait le 28 décembre dernier à la suite de la révélation dans la presse du renvoi du chef étoilé de 31 ans Aurélien Largeau par le groupe Hyatt, responsable de la gestion du personnel du palace. Le journal «Sud Ouest» avançait le «bizutage humiliant» d’un commis de cuisine comme étant à l’origine de ce licenciement.

Le quotidien écrivait au conditionnel que le jeune homme victime «aurait été attaché nu à une chaise, devant des membres de la brigade placée sous l’autorité et en présence d’Aurélien Largeau». «Des images ont été enregistrées puis partagées sur les réseaux sociaux dans lesquelles la victime apparaîtrait avec une pomme dans la bouche et une carotte dans les fesses», pouvait-on lire dans le journal, rappelle encore «Le Parisien».

La polémique a secoué l’Hôtel du Palais de Biarritz, dans les Pyrénées-Atlantiques.
Photo: D.R.

Tout le monde a démenti

Le commis en question avait rapidement pris la parole pour défendre le cuisinier étoilé: «Je tiens à démentir toutes les accusations portées à l’encontre de mon ancien chef Aurélien Largeau.» Selon lui, les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux puis supprimées ne reflétaient pas la réalité: «C’était une plaisanterie orchestrée par moi-même pendant ma soirée de départ. Il n’y a eu aucun bizutage.»

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Aurélien Largeau, lui aussi, avait nié catégoriquement. Il avait publié dans la foulée, sur Instagram: «Je condamne toute forme de maltraitance, bizutage ou humiliation au sein des brigades […] et jamais je ne m’associerai à de tels comportements». L’homme qui se disait «dévasté» étudiait avec ses avocats la possibilité de poursuivre «la diffamation» dont il se dit la victime.

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