Gérard Depardieu, Zinedine Zidane et Céline Dion, ils ont tous fait appel aux services du célèbre magnétiseur et guérisseur Suisse Denis Vipret. Mais qui est-il vraiment et comment fonctionne son «don»?
Dans ce tout dernier épisode du podcast «Face au miroir», animé par Johan Djourou et coproduit par Blick, Denis Vipret, 56 ans, revient sur son parcours et explique sa manière de travailler. Si beaucoup arguent qu’il est tout bonnement fou ou qu’il fait parfois peur, le quinquagénaire lui, se veut rassurant: «Tout ce que je veux, c’est faire le bien».
Un don découvert à l’adolescence
C’est à l’âge de 15 ans que Denis découvre qu’il est différent: un de ses amis tombe au sol et se blesse. Après l’avoir aidé à se relever, il voit un dessin dans sa main gauche. «C’était un corps humain de six centimètres avec des points qui localisaient les fragilités». Au départ, Denis ne comprend pas. Puis, les années passent et il s’investit d’une mission: soigner ses semblables.
L’homme se fait connaître grâce au bouche-à-oreille et les gens viennent de partout pour le rencontrer et faire appel à son don. «On faisait la file devant ma ferme à Léchelles (FR)», confie-t-il. Son salaire? «Je ne demandais rien. Les gens me payaient comme ils voulaient. Parfois on m’offrait du chocolat ou de la cannelle». Aujourd’hui, les consultations s’élèvent à 50 francs. Un prix qui lui a été imposé après qu’il a perdu au Tribunal fédéral. Il était accusé d’avoir trompé le fisc et a dû payer quelque 720’000 francs en guise de remboursement.
Le gourou des sportifs
Denis Vipret fait tellement parler de lui qu’il est approché par les plus grands. Il fait partie intégrante de l’équipe de hockey du HC Gottéron en tant que soigneur et travaille également avec l’équipe russe de hockey ou encore le FC Sion.
Certes, pas tout le monde n’était convaincu de ses pouvoirs au début. Et puis, à force de révélations, tout le monde a commencé à lui faire confiance. «J’arrive à détecter une maladie ou un mal, en posant simplement mes mains sur les épaules des patients», explique le Fribourgeois.
Son rêve: ouvrir une institution
Avec plus de quarante ans de pratique derrière lui, Denis Vipret souhaite désormais ouvrir son propre établissement. «Je veux ouvrir un centre et accueillir des jeunes pour les soutenir dans la découverte de ce pour quoi ils sont faits dans la vie».
Face au reste des sceptiques, Denis se montre plutôt philosophe: «Je suis peut-être fou mais vous savez, dans la vie, on ne sait jamais de qui on aura besoin un jour…»