Kubilay Türkyilmaz en exclusivité
«Murat Yakin a visiblement lu ma chronique»

Kubilay Türkyilmaz, chroniqueur pour Blick, est séduit par la performance offensive de la Suisse face à la Hongrie. Parce que le coach Murat Yakin a suivi son idée. Parce que la position de Duah est optimale. Et parce que Xhaka, Aebischer et Akanji sont très offensifs.
Publié: 17.06.2024 à 18:47 heures
|
Dernière mise à jour: 17.06.2024 à 19:56 heures
KUBI_MURI-11275.jpg
Kubilay Türkyilmaz

Kwadwo Duah m'a beaucoup plu contre la Hongrie. Il joue exactement à la position qui lui convient en tant qu'attaquant central et unique. Car il est rapide dans les premiers mètres. Cela peut être décisif, comme on l'a vu lors du 1-0.

Je constate que le coach Murat Yakin a visiblement lu ma chronique d'avant-match, car il était frappant de voir le nombre de joueurs suisses qui se rendaient dans la surface de réparation sur des coups de pied arrêtés, mais aussi dans le jeu, pour y créer une quasi-égalité. Et quand un adversaire est aussi sujet aux erreurs que ces Hongrois, et si loin au marquage, c'est évidemment parfait pour se créer des actions dangereuses.

Contre l'Ecosse, ça ira, mais ensuite?

Mais je vous préviens: tous les adversaires ne font pas autant d'erreurs. Les Écossais, oui. Mais je regarde déjà plus loin. Dès le match contre l'Allemagne, la situation sera différente en ce qui concerne les erreurs de l'adversaire. En huitièmes de finale aussi, en quarts de finale encore plus. Nous devons donc aussi trouver des solutions contre des adversaires plus forts.

L'ancien buteur de l'équipe nationale Kubilay Türkyilmaz est convaincu de la performance de la Suisse contre la Hongrie.
Photo: Toto Marti
1/5

L'une d'entre elles était par exemple le positionnement de Granit Xhaka et Michel Aebischer, qui étaient tous deux plus offensifs que lors des matches précédents. Et parce que c'était le cas, Manuel Akanji a lui aussi pu progresser à plusieurs reprises vers le milieu de terrain et y créer ainsi un surnombre. Je suis convaincu que Murat en a discuté avec Granit et Manu. Il y avait un plan derrière tout cela et pas seulement des erreurs hongroises.

De plus, les trois joueurs jouent comme dans leurs clubs. Tous leurs entraîneurs connaissent une orientation offensive de base. Pep Guardiola à Manchester City, Xabi Alonso à Leverkusen et l'Italo-Brésilien Thiago Motta à Bologne. Une victoire suisse donc, un peu «made in Spain».

Breel Embolo est-il trop musclé?

Et Breel Embolo? Il m'a donné l'impression d'être lourd et peu mobile lorsqu'il est entré. Mais c'est normal après une blessure. De plus, il semble extrêmement musclé. J'espère qu'il n'a pas passé trop de temps à la salle durant son absence. Quoi qu'il en soit, le seul moyen de retrouver de la vivacité, ce sont les matches.

Contre l'Écosse, je lui donnerais une demi-heure. Contre l'Allemagne, peut-être plus. Dès le début? Cela dépend uniquement du match contre l'Écosse.

Mais nous avons un véritable atout offensif dans notre manche. Dans tous les cas.

Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la