Chronique de Grégory Beaud
Dans les coulisses de la qualification de Genève-Servette

Durant toutes les séries éliminatoires, je vous fais vivre de l'intérieur les petites et grandes histoires qui rythment cette période fantastique. Alors, mettez-vous aussi «en mode play-off»! Au menu du jour: les coulisses de la victoire genevoise contre Zoug.
Publié: 09.04.2023 à 11:00 heures
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Grégory BeaudJournaliste Blick

Il était 22 heures passées de quelques minutes lorsque Genève-Servette a officiellement rejoint Bienne en finale du championnat de National League pour la première finale 100% romande de l'histoire. Quelques minutes plus tard, ce sont de nombreuses scènes étonnantes qui se sont déroulées entre les deux vestiaires du GSHC et de Zoug. Suivez le guide.

On pourrait naïvement se dire qu'après s'être «foutus sur la tronche» durant cinq matches, les joueurs des deux équipes n'allaient pas se rabibocher de sitôt. Il suffit de voir tout ce petit monde revenir au calme pour comprendre que ce qui se passe sur la glace, reste sur la glace (à ne pas confondre avec une ville américaine où ce qui s'y déroule est censé y rester également). Tout juste éliminé, Lino Martschini fait le tour des radios et télé pour expliquer sa déception.

À deux pas de là, le coach Dan Tangnes vient serrer la main de membres du staff de Genève-Servette. Il est toujours aussi classe. Des conversations cordiales ont lieu et l'on se souhaite bonnes vacances - ou bonne suite, c'est selon… Très rapidement douché, Daniel Winnik attend devant la porte de son vestiaire. Il serre longuement la main de Carl Klingberg et le félicite pour ses deux titres à Zoug avant son retour en Suède.

Photo: keystone-sda.ch

Déjà en costard alors que beaucoup de joueurs ont encore les patins aux pieds, le Canadien patiente. Lorsque Josh Holden sort du vestiaire des vaincus, les deux hommes se congratulent. Dans la patinoire des Vernets, les derniers spectateurs quittent l'enceinte pendant que Jan Cadieux se présente en zone mixte pour répondre aux interviews. Après un quart d'heure d'effervescence, il est le dernier à venir parler. Le calme revient peu à peu.

«Je vous prierais de vous écarter, le personnel doit encore faire la glace», précise le chef de presse de Genève-Servette. Même si le GSHC est qualifié pour la finale et que le moment est historique, on est finalement bien vite rappelé à la froide réalité. Surtout lorsqu'il s'agit de glace.

La bonne nouvelle? On va pouvoir recommencer tout ce petit manège dès vendredi pour cette finale à 100% romande qui s'annonce passionnante. Je ne sais pas vous, mais moi, je me réjouis beaucoup.

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