Cette fois, c'est sûr, Murat Yakin et Granit Xhaka avancent ensemble. Ce n'est pas un hasard, ni une coïncidence, mais bien un message: les deux hommes se sont présentés ensemble face aux médias, à la veille d'affronter la Hongrie, ce samedi à 15h. Ils y ont apporté une parole d'unité, qui sonnait juste.
«Nous avons une très bonne relation, particulièrement depuis six à huit mois. Nous sommes adultes, nous avons parlé. Il est venu me voir plusieurs fois à Düsseldorf, nous avons bien mangé, bu du bon vin. Tout va bien», a souri Granit Xhaka, lequel est apparu particulièrement détendu en ce vendredi à Cologne.
«Nous sommes deux forts caractères. On avance ensemble. Tout le reste, ça fait partie du passé», a ajouté le capitaine de l'équipe de Suisse, avec un accent de sincérité qui ne laissait pas la moindre place au doute.
Des pas dans la direction de l'autre
Tout n'a pas toujours été simple entre Granit Xhaka et Murat Yakin, mais les signaux d'apaisement ont été nombreux ces derniers temps. Le fait que le capitaine reconnaisse publiquement que ses critiques après le match au Kosovo étaient une erreur en est un, très important. Mais la décision de Murat Yakin d'opter pour un système à trois centraux, le même que celui qu'utilise Xabi Alonso au Bayer Leverkusen, en est un également.
Granit Xhaka a d'ailleurs eu l'élégance de ne pas surjouer son rôle dans cette histoire, afin de ne pas donner l'impression d'avoir forcé la main à son sélectionneur. «C'est lui qui décide. Mais nous avons la chance d'avoir un entraîneur ouvert.» Une manière polie de dire que cette décision était la meilleure pour tout le monde.
L'union sacrée semble reposer sur des faits concrets
L'heure est donc à l'union sacrée, et elle ne semble pas que de façade, mais accompagnée de faits tangibles et concrets. L'avenir proche dira si cette union est viable à long terme. Comme toujours, Granit Xhaka ne manquera pas de s'exprimer publiquement si quelque chose lui déplaît.